Ils me sont fidèles :

RIDDLE #1

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La Macro est une discipline qui se prête, selon moi, bien à l'abstrait, et, en créant ce blog il y a quelques mois maintenant, j'avais pensé photographier l'infiniment petit et/ou, le détail d'un objet inhabituel afin de vous faire deviner ce qui apparaissait sur le cliché final. Le fond y était, j'hésitais simplement sur la forme : séries comprenant plusieurs images ou photo unique? Je choisis pour cette fois la deuxième solution et j'inaugure aujourd'hui le libellé Devinettes avec, comme prévu, un cliché insolite.


A vos claviers et jouez nombreux! 




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GALSKPAP

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Très très vieux cliché, illustrant sans doute mes premiers pas en macro. J'avais profité des gouttes que la pluie toute récente avait laissées sur la vitre de ma chambre et d'un objectif que l'on m'avait à l'époque, gentiment prêté, que je qualifierais, avec le recul, d'assez mauvais. Je vous promets depuis quelques temps un renouvellement de mes stocks, et, mis à part l'explozoom publié ci-dessous, j'avoue ne pas avoir eu le temps de m'atteler à quoi que ce soit. J'attends, pour ce faire, de récolter les fonds nécessaires afin de pouvoir remplacer mon sac photo Lowerpro, définitivement hors-service. J'ai d'ailleurs jeté mon dévolu sur le Kalahari Kapako K31.



C O N F E S S I O N S _ &_ R E P E N T I R 

Chroniques d'une indécise.



"Je n'ai pas d'attaches." Voilà les propos que je m'entête à défendre depuis plusieurs années maintenant, sans doute dans le but ultime d'une déculpabilisation certaine. Qu'il est beau de se faire croire que l'on est plus libre que l'air, que rien ne peut nous faire changer d'avis, nous stopper. Foutaises. En vérité, il n'en est rien. Peut-être cette phrase m'a-t-elle paru vraie, la toute première fois que je l'ai prononcée. Peut-être qu'à l'époque, rien ne me retenait réellement. Je me souviens m’être sentie définitivement prête à tout laisser derrière moi, par la pensée. En pratique, tout est différent. Je cogite, calcule, raisonne et rumine depuis plusieurs mois sur ce départ anticipé ; tout est confus, vague, nébuleux. A la simple pensée qui, il y a plusieurs mois, m’aurait fait trépigner de joie, aujourd’hui, mon ventre se noue désagréablement. La raison me saute pourtant aux yeux, claire comme de l’eau de roche. Je dois passer aux aveux : NON, je ne me vois pas sauter dans l’avion pour ne laisser derrière moi qu’un vague souvenir. NON, je ne me vois pas non plus abandonner lâchement ma famille, mes chats, mes plantes vertes, et 8 degrees pour un pays qui n'est qu'à moitié le mien, même si ce nom ne nous mènera nulle part. NON, je ne veux pas renoncer à mon pain home-made de la boulangerie du coin, à ma friterie, à mon vin et à mes bières belges. NON, je ne veux pas non plus laisser Haverskerque, les Alpes, les Vosges et le Jura. Et surtout, SURTOUT, pour rien au monde je ne renoncerai à toutes ces soirées Delirium complètement déjantées, avec mes barges d’amis que je chéris tant, un verre de whisky on the rocks dans une main, une roulée dans l’autre. Non. La France a du bon, et moi... moi, je perds la boule.


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EKSPLOSJON

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Explozoom automnal, Bois de Prémesque. 



Mercredi 3 novembre ; 9h00 ___ Résumé d'une petite promenade matinale en solo, ce matin-même, dire de se relaxer avant la reprise et la suite du premier cycle des examens. On prend une grande bouffée d'air, on expire un bon coup, et hop! C'est parti. Au menu pour aujourd'hui, civilisation scandinave, langue écrite et littérature, pour enchaîner dès demain matin avec deux heures de traduction littéraire, de textes anciens ainsi que divers oraux ; le norvégien étant prévu pour vendredi. Rebelote lundi prochain avec ce qu'il me reste de plus épineux, à savoir, l'étrange langue danoise, écrit et oral. Bref. Que la force soit avec moi, et bien sûr avec tous ceux qui traversent également une période intellectuellement difficile. 


Miscellanées ___  Je n'ai toujours pas mon billet pour Paris, et je risque, encore une fois, de devoir trouer mon compte en banque afin de pouvoir l'avancer. Mes abrutis de voisins, pour rester polie, ne se calment pas. J'attends donc patiemment de pouvoir trouver une solution à la fois décente, subtile et sournoise pour me venger de cette complète année de chambardement. Vos idées et suggestions sont, bien sûr, les bienvenues, et je me ferais une joie de pouvoir décupler les possibilités en votre honneur afin de leur en faire baver dans les règles de l'art. Je ne suis, malheureusement, pas très créative quand il s'agit d'emmerder le monde, mais cela viendra sans doute, à force d'acharnement. Nous avons stoppé les travaux dans l'appartement, et comptons reprendre une fois la période des fêtes passée. Finalement, je craque pour de nouvelles plantes vertes, ainsi que pour un nouveau trépied qui puisse venir remplacer l'ancien, devenu presque inutilisable. 


DOUCEUR

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Baie du Mont Saint Michel, Bretagne, France.




Je me suis créée un compte sur zPhoto, et je trouve que ce site sort réellement de l'ordinaire. Catégoriquement opposé à DeviantArt, FlickR ou encore Picasa (contre lesquels je n'ai rien, en passant), zPhoto regroupe des personnes désintéressées et altruistes, chose Ô combien rarissime dans le monde artistique, de nos jours tout du moins. Pas de chichis, pas de chiffres, ni de jetemetsuncommentairesympapourquetumelerendes. Pas de critiques hypocrites, d'extases artificielles ou insidieuses.  Non, que du bon, du franc, du direct! Je vous conseille donc à tous, amateur et/ou passionné, photographe ou peintre, de découvrir cette agréable page visant, avant tout, à partager et à s'améliorer, bien au-delà d'un quelconque esprit de compétition.  



SELFPORTRAIT

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ARR


--> C'est sans doute bien la première fois que j'illustre un de mes articles à l'aide d'un autoportrait ; et c'est sans doute bien la dernière. C'est juste que ce matin, le déclencheur me démangeait sévère. A défaut de paysages époustouflants ou de sujets propices à la macro, et ne pouvant plus transporter mon réflex, il ne me restait plus qu'à faire un choix : un reportage sur ma bibliothèque, omniprésente dans ma vie, ou ma binette. J'ai donc choisi la seconde proposition, ce non sans réticence, je l'avoue. Je remercie ma paire de rideaux, sans qui rien n'aurait été possible, puisque, selon moi, l'unique intérêt du cliché réside en son jeu de lumière. En attendant de pouvoir renouveler mes stocks, je n'ai malheureusement rien de mieux à vous offrir. 







HOLY DAYS __ Les vacances ne m'enchantent guère. Cette année, l'automne a pris des allures hivernales, et les feuilles tombent avant même d'avoir bruni. Il me manque donc l'aspect vacances de la Toussaint  qui lui attribue, d'habitude, tout son charme, à savoir le chatoiement des couleurs ; l'apathique engourdissement de Mère Nature.




MONOPOLIZED __ Autrement, ma virée parisienne s'est superbement bien déroulée, et j'y retournerai le 13 novembre pour rencontrer Monsieur Heivoll, que je traduis, ainsi que son éditeur français. Comme c'est agréable, que de toucher du rêve! Mon esprit a encore un peu de mal à se faire à l'idée, et je vis avec la constante impression que le réveil ne saurait tarder à sonner. Et Pourtant...  Ne me reste donc plus qu'à organiser mon emploi du temps de manière efficace entre ma vie à Paris, mes traductions norvégiennes et suédoises, les révisions pour les examens imminents, ma basse, mes lectures, les chats, mes voisins du dessous, que je supporte de moins en moins, les réunions entre amis, les préparatifs officieux et officiels du voyage en Écosse, et les repas de famille. Bref, de quoi me tenir occupée de longues semaines.

SÅ DA, SÅ DA!

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Un petit peu de la France, et de ses bons côtés.





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KJØSS MEG BAKLENGS!

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The lonely cloud

Capturé dans mon petit patelin du Nord de la France.




Blocus & Co _  les propos qui vont suivre n'engagent, bien évidemment, que moi.

Soyons clairs. Je n'ai cure qu'en France, il soit devenu tabou de donner son avis. J'emm*rde profondément les espèces de br*nleurs manifestant contre une réforme qu'ils ne comprennent pas, et ce, qui plus est, de manière violente, haineuse et absurde. J'emm*rde les petits étudiants crotteux jugeant utile de paralyser une fac, un lycée, une voie ferrée, une sortie d'autoroute, un pays tout entier. J'emm*rde la SNCF, Transpole, les routiers, les cheminots, la RATP, la CGT  et tout autre syndicat capable de soudoyer un gamin de huit ans dans le seul et unique but de "faire du chiffre". Les choses ont encore mille fois le temps de changer, alors... Qu'on me laisse étudier tranquillement, trouver un travail en toute sérénité et exercer mon activité professionnelle en paix. Ensuite seulement viendra notre tour de nous battre.





Paris, here I come! _ with a smile on my face and the sun in my bag.

J-2 avant le grand saut. Je ne vous cache pas une certaine appréhension, ça non. Pourtant, les émotions, chez moi, s'entremêlent. Crainte, angoisse et peurs non fondées sont vite rattrapées par une impatience indomptable et irrépressible, se manifestant par de légers petits tiraillements dans le bas ventre. Drôle de sensation que de sentir ses viscères se figer... Sinon, j'ai commencé à m'imprégner du texte et je n'en suis pas déçue. De l'eau à perte de vue, un bateau, le plancher des vaches, le soleil de minuit, la montagne, un petit... Souhaitez-moi bonne chance!





En vrac

- Je vous transmets, non sans sadisme, je l'admets, les photos du cottage officiellement loué dans les Highlands d'Écosse. 
- J'ai traduit du suédois le début de la nouvelle Singoalla, de Rydberg. Pour ceux que ça intéresse, je vous invite à me contacter.  
- Je suis officiellement à court de clichés qui me satisfassent et je me vois mal attendre le mois d'Avril pour renflouer les stocks.
- Mon crétin de chat m'a transformée en Scar, ce à grand renfort de coups de griffes portés au visage. Beware! 
- Ma bourse du mois d'octobre n'a toujours pas pointé le bout de son nez. Inquiétant. 
- Je redécouvre Nasum à travers leur dernier best-of, qui, ma foi, est loin d'être aussi mauvais que dans mes souvenirs... 
- Mon sac photo m'a définitivement lâchée.
- Une monstrueuse vaisselle de trois jours m'attend dans l'évier... 
- Je pense recréer un espace virtuel dédié à mon petit Francis, pour ceux qui suivaient ses expéditions. Nous verrons. 
- Finalement, je prie pour un déblocage instantané de la fac. B*rdel de fi*n!  
 
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SWEET MEMORIES

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" De chaque côté du fleuve glacé, l'immense forêt de sapins s'allongeait, sombre et comme menaçante. Les arbres, débarrassés par un vent récent de leur blanc manteau de givre, semblaient s'accouder les uns sur les autres, noirs et fatidiques dans le jour qui pâlissait. La terre n'était qu'une désolation infinie et sans vie, où rien ne bougeait, et elle était si froide, si abandonnée que la pensée s'enfuyait, devant elle, au-delà même de la tristesse. Une sorte d'envie de rire s'emparait de l'esprit, rire tragique comme celui du Sphinx, rire transi et sans joie, quelque chose comme le sarcasme de l'Éternité devant la futilité de l'existence et les vains efforts de notre être. C'était le Wild. Le Wild farouche, glacé jusqu'au cœur de la terre du Nord. "




BORDEL, les p'tits Lous!  


J'ai pensé avenir hier après-midi. J'ai d'ailleurs passé le plus clair de mon temps, je ne sais pour quelles raisons, à remettre en cause mes projets les plus chers. Sorte de chute libre de l'ego, en fait. Comme certains d'entre vous le savent peut-être déjà, je désire, et ce plus que tout au monde, devenir traductrice franco-norvégienne. Oui. Et bien... hier soir, en allant vider ma boîte mail hypra conventionnelle prenom.nom@blabla.com,  généralement obstruée par toutes sortes d'âneries officielles, je suis tombée sur un courriel qui n'avait justement rien d'une ânerie.


Je serai à l'ambassade Royale de Norvège de Paris les samedis 23 octobre, 13 novembre, 11 décembre, 15 janvier, 5 février et 5 mars afin de traduire une nouvelle de Gaute Heivoll, Adelheid, extraite du recueil de nouvelles Doktor Gordeau og andre noveller, (paru chez Tiden norsk forlag en 2007) La traduction finale sera publiée dans la revue Deshima de l’Université de Strasbourg.





Ma foi... que dire?


SPEIL

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--> Instant norvégien ; Sogn og fjordane .  2010
J'ai appris à adopter ce cliché avec le temps. N'en étant absolument pas satisfaite, j'avais décidé  au premier abord, de le garder secret. Plus tard, un ami photographe m'a ouvert les yeux sur la géométrie de la composition (chose rarissime dans la discipline Ô combien non-arbitraire qu'est celle de la photographie de paysages), que j'avais pourtant pris soin d'anticiper en capturant la beauté de la scène. Je l'ai alors contemplée avec un regard flambant neuf et décide aujourd'hui de la publier. A vos claviers.




J'ai besoin d'oxygène.


Comme pour compenser, je peaufine, fignole et perfectionne l'itinéraire et l'organisation du voyage en Écosse, prévu pour avril 2011. Ne me reste désormais plus qu'à appeler le propriétaire du magnifique cottage pour 10 personnes, repéré dans les somptueux Highlands


Préparer son voyage a toujours été et reste, chez moi tout du moins, un moment très fort en émotions. Cette attente parfois insupportable, envahissante, accaparante au possible, ce trop-plein de joie précoce qui n'a de cesse d'inonder le bas ventre de savoureux tressaillements. Délicieuse impatience. 
Puis vient le moment où l'on vit ce voyage. La procuration se fait alors réalité. On consume chaque seconde avec avidité, conscient du côté trop fugace du moment. Et ce terrible besoin d'immortaliser chaque instant, à grand renfort de jets d'encre sur le papier, de  brèves pressions sur le déclencheur...


Et la ténacité laissera place aux souvenirs. Cette phase ne me déplaît pas non plus, je l'avoue. Me laisser saluer par ces tourbillons de couleurs, d'odeurs et de sons est une chose chez moi devenue quotidienne. Mes yeux pétillants ; ses fossettes. L'attente d'un nouveau départ. 


J'aime ça, jusqu'à l'ivresse...

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NOT WHILE I'M AROUND

(Pardonnez-moi, mais je n'ai pas le cœur à l'image).



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Soudaine dégringolade du moral.
Il a raté trois marches...




Et c'est ainsi que je passe du grenier à la cave. Croyez-moi, je vis une nuit difficile.  Mon dos s'enfonce dans la jointure des deux matelas poussiéreux qui nous servent actuellement de lit, les viscères me tiraillent, l'estomac se tord de douleur, le cerveau se débat dans sa boîte crânienne ; et mon cœur qui se consume à petit, tout petit feu. Poignards. Comme des milliers d'aiguilles brûlantes venant me transpercer la peau avec avidité. D'ordinaire, je préfère éviter de parler ainsi des choses qui serrent le cœur. Je suis plutôt pudique quant à mes ressentis, et je ne suis pas (ou plus) du genre à les tartiner sur la toile. Pourtant, là,  j'implose.


6 OCTOBRE 2010, 19h30. 
Mon Nikro et moi, dans la cuisine. Sandwiches & passionnantes discussions. Great. La journée s'est globalement bien déroulée. J'avais, le matin-même, joyeusement souhaité l'anniversaire d'un ami qui m'est cher. Trente automnes. Déjà. J'attends sa réponse depuis environ neuf heures quand mon téléphone sonne. Et ce timbre, pourtant familier, a suffit à faire naître en moi frénésie, détresse et profond chagrin. "Merci ma Lily, tu vas bien?" Et moi de lui dresser le tableau des méandres assommants de ma pauvre vie. Après quelques minutes, je hasarde sans crainte un bref  "et toi alors?" le pensant remis de ses trois précédentes interventions chirurgicales. Sa voix est hésitante, je comprends vite.


"Dans l'attente d'une greffe de cœur", tels sont ses mots.


Et me voilà démantelée. L'incompréhension me gagne vite. Je ne comprends pas, non. Je ne comprends pas son silence, je ne comprends pas qu'il ait essayé de me cacher une telle chose. "Ça ne sert à rien que je t'inquiète, je vais mieux, c'est juré!" Puis, cette incompréhension latente laisse place à la panique et à la peur. Oui, j'ai peur. J'ai peur, à chaque seconde, d'entendre mon téléphone sonner et d'y voir apparaître son nom. Peur qu'il parte, peur de ne pas savoir où chercher, peur d'être perdue. Même si les mots que je choisis ratent aujourd'hui toutes mes pensées, je suis terrorisée. Il est des choses contre lesquelles le temps ne peut rien.



 

UNSKYLD!

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Ne cherchez rien d'artistique ici.
Jus
te un peintre bourré de talent rencontré ce week-end.


N E W S
(edit : 4/10/10)



- Grand-angle reçu, en parfait état et sans aucune taxe de douane à mes frais!
- Je ralentis la cigarette, si si! 
- Je me suis remise au crochet, et me confectionne toute sorte d'isolants contre le froid hivernal à venir.
- Je redécouvre la littérature danoise à travers le très original recueil de la poète Vita Andersen, Tryghedsnarkomaner. 
- La saison 14 de South park en V.F. s'est faite attendre, mais, ma foi, avouons que le jeu en valait la chandelle! 
- Nous avons offert à l'appartement une nouvelle jeunesse et il nous en remercie. A suivre... courant janvier! 
- Excellente soirée jeudi dernier, en compagnie de toute la bande, pour le meilleur et pour le rire!
- Le Guitar Hero 6 (Warriors of Rock), est une véritable tuerie, (en mettant de côté une petite moitié de la setlist).  
- La vingtième fête des sorcières à Marchiennes (59) m'a vraiment enchantée cette année. A refaire, next year!
- Les finances s'en sont remises, et l'on m'a gentiment proposée deux semaines de travail au mois de décembre. A méditer.
- Mon dictionnaire unilingue suédois est enfin en cours d'acheminement. Alléluia! 
- Le mauvais temps aura tout de même réussi à me faire développer un vilain rhume. 
- Je reprends les cours ce matin, après une semaine d'abstinence involontaire. Courage.

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GRATULERER!

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Aujourd'hui,
je fête allégrement mon premier cliché Poloraïd
nos un an de vie commune, 
les sept mois de notre petit chat 
ainsi que l'arrivée de l'automne.
Gratulerer!


LANGT BORTE

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--> Quittons la catégorie macro pour revenir dans l'habituelle catégorie paysages, avec une photo bien connue de ma Norvège, prise non loin de Stryn, charmant petit village de montagne, situé à proximité des majestueux  fjords. Je n'avais, à l'époque, pas de filtre polarisant, ce qui laisse à l'image un côté surréaliste et très coloré. Anyway, j'y retourne bientôt, et, qui plus est, avec un matos flambant neuf. Wait & see!



J'ai été payée. 


Phrase lourde de sens, quand on a un petit aperçu de ce qui me trottait dans la tête. Non pas que je cherche à me justifier, mais après tout, il n'y a aucune raison pour que ces trois mois de travail acharné ne soient pas, au final, réconfortants. Et puis, je me console en me disant que j'ai tout de même réussi à placer plus de la moité du butin. 



Venons-en au fait. J'ai donc trouvé mon bonheur, comme toujours, aux quatre coins du monde. États-Unis, Australie, Chine, Angleterre...Autant vous avouer qu'entre les films pour Polaroïd, le porte-filtres, et, évidemment, le Sigma 10-20mm F4-5,6 DC EX, ne se vendant sur le marché français qu'entre 480 et 600€, je n'avais d'autre choix que l'éclectisme. Le cours du dollar m'a tout de même permis d'économiser 200€, ce sur quoi je ne crache jamais. Mais qui dit grand-angle dit nouveau diamètre. Effectivement, le petit bijou nommé ci-dessus nous propose une circonférence de 77mm. Il a donc fallu pallier cette grave carence filtresque en rachetant un CPL digne de ce nom, un ND gradué, un filtre UV ainsi qu'un ND8.  C'est ici qu'interviennent les fournisseurs chinois, qui m'ont permis de ne pas me ruiner. J'attends donc de recevoir mes sept paquets avec la plus grande impatience. De quoi agacer le facteur et obstruer ma boîte aux lettres. 



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SMOKE IN THE WATER






 


--> SMOKE IN THE WATER ; Cliché réalisé à l'aide de mon objectif macro, d'une cartouche d'encre et d'une bonne dose de patience. Effectivement, la lumière m'a parue difficile à capturer, le fond uni demande de l'inventivité, et il m'a fallu un sacré bout de temps pour comprendre que le fait de m'approcher ne me serait pas d'un grand secours. Résultat, quatre heures si ce n'est plus pour obtenir un seul et unique cliché présentable. A vous de me dire si le jeu en valait la chandelle!



Onsdag, den femtonde dagen. 
J'ai officiellement repris les cours ce lundi. J'ai donc été contrainte de réadopter mes bonnes vieilles habitudes d'étudiante fauchée : je me nourris de nicotine, et je passe le plus clair de mon temps libre à la bibliothèque du cinquième étage. Le fait d'avoir la voiture m'ôte un sacré poids des épaules, avouons-le, puisque je n'ai plus à trimballer mes guiboles fatiguées dans le métro. Ne pouvant continuer l'islandais, et ayant, je pense, assez donné dans cette matière, j'opte enfin pour une langue finno-ougrienne! Éternelle amoureuse de cette branche peu commune, j'apprends très sérieusement la magnifique langue finnoise depuis maintenant quatre ans. J'ai eu la chance de me voir offrir sur un plateau une année entière de cours particuliers gratuits, et ce par une adorable native installée sur Lille. Par la suite, j'ai continué ma route en pure autodidacte. Cette année, je jette enfin mon dévolu sur le Magyar, langue hongroise donc, avec la plus grande avidité et la plus grande impatience. Je n'ai qu'un regret : je sais que bient, ces consonances me seront familières. C'est quand les sons deviennent des mots qu'une langue perd tout son charme. 


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