Ils me sont fidèles :

AT THE HEART OF WINTER

'






--> Cliché hivernal, pour une fois, capturé en plein mois de décembre près de Bailleul (59). J'ai profité de la brume matinale pour retranscrire cet instant glacial, pourtant teinté de chaleur. Paradoxe pour le moins intéressant, que je tenais à vous faire partager. Hey, man, I'm longing for winter.





J'ai le moral dans les chaussettes, et il n'a pas l'air de vouloir en sortir. Ne tournons pas autour du pot : on a littéralement planté ma voiture. Résultat? Bas de caisse embouti, porte conducteur griffée. Rien de bien grave cependant. Anticipant la réaction sans nul doute excessive de ma mère, j'ai tout de même décidé, cet après-midi même, de courir chez le concessionnaire, pour entendre le professionnel m'annoncer une note (éventuelle, bien sûr) de frais de réparation s'élevant à près de 1500€. Non mais vraiment. Lucide, j'opte plutôt pour la solution efficace qu'est celle du stylo à peinture, bien plus digne et , surtout, beaucoup moins onéreuse. C'est dit : je passerai mon week-end à raboter, poncer et à combler les trous à grands renforts de coups de crayon. Bienvenue dans l'univers virtuel de la fille la plus malchanceuse du pays.



L'ambiance pré-rentrée se fait nettement ressentir, puisque prévue pour le 9 septembre. Je n'ai donc pas encore eu le temps de reprendre mon souffle entre mon retour de Norvège, le boulot qui m'épuise littéralement, la réinscription à l'université qui demande patience et temps libre, le renouvellement de la transcarte, les soirées entre potes, les sessions tennis, les instants basse sous le clair de lune et les petits tracas quotidiens. And I feel sorry about that.


'

FAIRY TALE

'
 




Bon, recommençons.

Les photographies précédentes ne me plaisant vraiment pas, je décide de renouveler. Perfectionniste, j'ai besoin d'être un minimum satisfaite de mon travail. Je ne change pas le titre de l'article, il est tout à fait approprié dans les deux cas. Voici donc un panorama de cinq clichés verticaux recadré par mes soins. Si mes souvenirs sont exacts, il devait être environ cinq heures du matin. La nature, ici, s'éveillait à peine en se débarrassant du côté hostile de ses nuages. La lumière qui régnait sur la scène à ce moment de la "nuit" dégageait une ambiance totalement surréaliste, qui, même si nettement perceptible à l'œil nu, demeure  malheureusement insaisissable par le capteur. Ne me reste pour l'instant
que les souvenirs.


  *    *  
*


A venir dans les écrits : récit d'une soirée fort enrichissante et, je pense, humble critique très personnelle du dernier album de Black Label Society, dans les bacs mardi, dans ma boîte aux lettres mercredi. Mon projet musical de stoner metal se précise ; à détailler.


'

BLISS

'




--> Panorama de ma Norvège, capturé cette année même. Après avoir traversé une multitude de tunnels lugubres (dont l'ambiance m'enchante toujours, je dois l'avouer), Nikro et moi sommes arrivés sur la côte sud du Sognefjord, et voilà le résultat. J'ai profité de la totale absence de brise pour immortaliser cet instant pour le moins grandiose, et me suis promise d'acheter un jour la petite hytte blanche visible en bas, dans le coin droit. Pardonnez la petitesse du cliché, mais les réformes de Blogger ne me permettent plus de faire mieux. Je vous invite donc à cliquer, si vous désirez l'agrandir. 




Hymne à la pluie


Se mouvoir dans des vêtements de pluie n'est pas chose aisée. Depuis maintenant trois jours, je brûle plus de calories en marchant avec cet accoutrement que si je courais un marathon. Résultat? Des cernes distinctement creusées soulignent mon regard, de vives douleurs se font ressentir au niveau de l'aine, des biceps et des cuisses, et la fatigue va croissante, cela va sans dire. Et pourtant! Pourtant... J'aime ça. Sans excès de masochisme, je dois admettre que je préfère de loin rentrer trempée jusqu'à la moelle que dégoulinante de sueur. Ceci dit, je ne suis pas pour le fait de devoir mettre le chauffage en plein mois d'août. Priez tout de même pour un léger réchauffement de l'atmosphère.




Up the Irons!


Petit interlude musical : en tant que fan incontestable du groupe de heavy metal Iron Maiden, issu de la new wave anglaise, je ne peux m'empêcher de vous faire part de mes brèves impressions quant au nouvel opus, sorti il y a deux jours. Nom de nom, que c'est bon! Digne successeur de A matter of life and death, (sorti en novembre 2006), The Final Frontier ne cesse de surprendre de part son côté progressif grandissant. Au menu, un Steve Harris au sommet de son art, que ce soit au niveau des compositions, des paroles ou du jeu de basse,  et un Bruce Dickinson en pleine forme, qui, malgré ses cinquante printemps, n'a de cesse de nous prouver son talent. Les quatre membres restants ne sont évidemment pas isolés, et j'entre toujours en transe lors d'un solo de Maître Murray. Alors, à nos six  prodiges de la scène métal européenne, un grand bravo, et, surtout, un grand merci pour ce tout nouvel album aussi soigné, raffiné et propre que ses prédécesseurs. 


'


TEARDROP

'


 


--> Puisque je suis dans ma session gouttes d'eau, voici un cliché réalisé il y a bien trois ans de ça, avec l'objectif standard du Canon 400D, mon premier reflex numérique. Photo prise dans mon jardin, au petit matin.








Je réponds rapidement à certaines de vos questions, me revenant souvent, en vrac : oui, je parle le norvégien , ou, tout du moins, l'un des deux norvégiens officiels recensés ;  les langues, mœurs et cultures étrangères me passionnent à un point totalement indéfinissable, et je m'adonne très sérieusement à toutes sortes de grammaires, non indo-européennes incluses. Parmi mes préférées, je cite le finnois, le suédois et l'islandais. Je ne retouche jamais Ô grand jamais aucun de mes clichés ; je porte humblement le prénom de Lise et je photographie depuis bientôt sept ans. Je ne vis que pour rouler ma bosse aux quatre coins du monde, et pour immortaliser ce que je vois, sens, ressens ;  pour figer ce que j'éprouve.  Je suis bassiste, passionnée de musique depuis mon plus jeune âge, plus précisément de brutal death, death progressif, death (tout court aussi, c'est bien), stoner, thrash et black metal. Je ne crache pas sur un bon heavy bien mené, ou sur toute mélodie classique, country, folk, et blues. Je rêve de pouvoir apprendre le violoncelle et la batterie sans me ruiner, mais l'expérience m'a appris que c'était chose impossible. Bref, n'hésitez pas, soyez curieux! 


'

CLOSE-UP

'


STOPPING TIME


--> Je n'utilise que rarement le noir et blanc. Je pense que la désaturation d'un cliché doit être impérativement justifiée. L'aspect esthétique ne suffit pas ; j'ai besoin d'une signification, d'une symbolique. Pourtant, ici, elle était nécessaire. L'aspect très graphique de cette photo, très géométrique, si je puis m'exprimer ainsi, méritait que l'on accentue ses contrastes. J'ai donc sauté sur l'occasion et sur mon macro, lors d'une matinée pluvieuse, pour réaliser ce cliché simpliste.



*     *
*


Cela ne m'arrive que très rarement et pourtant, la fatigue m'a rattrapée. Mes yeux dégoulinent de larmes à force de bâillements, et j'en viens à tomber comme une masse lorsque mon corps inerte frôle un matelas, ou toute autre surface un peu trop douillette. Cette semaine m'a littéralement épuisée, et c'est en me traînant sur les rotules que j'essaierai de profiter du week-end, pour une fois le bienvenu. 



Sans transition aucune, j'ai découvert un site monstrueux ; innovateur, arrogant et provocant. A tous ceux que l'actualité véridique et officieuse intéresse, jetez donc un œil sur Wikileaks. Cette version non censurée et, surtout, non censurable de Wikipédia vous apprendra tout ce que vous désirez savoir sur les nouvelles malheureusement non divulguées à la télévision (...l'opium du con!). Enjoy!



'

BEHØV

'



 
--> As time flows by.

Je me souviens m'être levée à 4h00 du matin, pour capturer cet instant. (Notion pourtant totalement dénuée de sens en Norvège au mois de juin). Rondane avait belle mine sous le soleil. J'ai passé plus d'une heure allongée sur la roche brûlante, laissant ma main droite barboter dans l'eau glacée de ce torrent. Il est impossible de décrire à quel point je me suis sentie vivante.




Ma plaie cicatrise peu à peu. L'hôpital m'a recontactée par courrier, me demandant une photocopie de mes papiers de sécurité sociale. Obligatoire, qu'ils disent. J'ai bien ri, trouvant un nouveau subterfuge pour ne pas avoir à m'y rendre. Croyez-moi, le fait de travailler pour la Poste a du bon, dans ce genre de situations. J'ai donc décidé de me servir de la boîte postale (définition: "Le service Boîte Postale est accessible en bureau de poste, pour disposer du courrier tôt le matin. En France la Poste propose le service boîte postale qui permet de louer une partie d'un meuble au sein de l'établissement" ; B.P., pour les intimes) afin d'y déposer le courrier contenant les dites photocopies. Oui, les chirurgiens m'ont traumatisée, et j'ai grand mal à assumer ma fuite impulsive.


Autrement, nous approchons la mi-août, et j'ai la trop nette impression de ne pas avoir eu de vacances depuis le mois de mai. C'est une sensation quelque peu perturbante, pour une étudiante! Les envies se bousculent dans ma boîte crânienne, et je suis incapable de faire le tri. Je voudrais tout photographier, tester mon Polaroid, m'envoler pour l'Alaska, la Nouvelle-Zélande ou la Patagonie. J'en ai assez de distribuer les cartes postales de Monsieur et Madame Jaitropdefric


'

SOLITUDE

'




--> Cliché intitulé "Killing Loneliness", made in Sweden cette fois-ci. 

Immortalisée au bord de l'immense lac Vänern vers 10:00 P.M l'an passé, cette photo et ses couleurs font toujours ressurgir chez moi une foule d'étranges souvenirs, tant amers, tant suaves. Un très joli crépuscule, duquel émanait, comme toujours dans ces contrées, une douceur et une sérénité toute particulière.  





'

NORGE ER HJEM!





Rondane Nasjonalpark, Oppland, juin 2009. Norge.


Cliché fort représentatif des étendues désertiques à la norvégienne que j'aime tant. Il suffit de redescendre de huit cent mètres et le paysage n'a plus rien en commun avec celui admiré plus haut. C'en est tout d'abord déroutant. Pour ma part, j'ai appris à trouver ce pays plus que fascinant, aussi bien de part sa culture et son histoire pour le moins houleuse, que par ses langues et dialectes ou sa population. C'est en 2008 que j'ai décidé de dédier ma vie entière à ce tout petit pays. Norge mitt, jeg savner deg så mye.



H.S. : Nouveau bijou : le Polaroid 600 Extreme, acheté pour une bouchée de pain via le (vraiment) bon coin. Résultat? Cent kilomètres parcourus pour ce dinosaure, totalement neuf qui plus est, et ce sans me ruiner. Je pensais être la seule un peu trop dérangée à vouloir acquérir ce genre d'antiquités, et bien non! Je constate avec surprise que nous sommes désormais beaucoup à rechercher avec acharnement les films adéquats afin de pouvoir tester l'engin. Au diable l'avarice, trouons nos comptes en banque! 


A suivre.
'

ROBIN HOOD

'




 

---> JULES, septembre 2009. Un portrait à la sauce spontanée. Douce réminiscence de l'automne, et d'un petit moment d'égarement de la part du modèle. Du sur le vif, comme à mon habitude.



Je ne suis pas réellement douée pour les portraits. Ni pour les scènes de vie d'ailleurs. Mais j'aime par dessus tout le charmant côté impulsif et sincère d'un portrait tiré au hasard. C'est précisément cela que je cherche à faire passer quand mon index frôle le déclencheur. Lavons-nous des parures, du superflu et du factice. Soyons  vrais, soyons beaux. Au naturel.







'

FREEDOM

'



Suite de la série Ombres Chinoises :  
1 , 2 & 3



Souvenirs d'une longue soirée de débauche sur la côte d'Opale, au mois de juillet dernier. Au programme, booze, macrophotographie, crépuscule pour le moins spectaculaire, rafale de 80km/h, sandwiches maison, soleil, basse acoustique, glaces, chutes, frissons et fous-rires. 


PHOQUE HOSPITALS!

'



Cette photo, illustrant une séance de Lightainting en pleine forêt au mois d'Avril dernier, 
n'a aucun intérêt en soi, et, surtout, n'a absolument aucun rapport avec ce qui va suivre. 



ÂMES SENSIBLES, S'ABSTENIR


Hier soir, un élan de motivation et de bonté ultrapuissant s'est emparé de moi et m'a menée jusqu'à l'évier. Vous l'aurez sans doute deviné, j'avais décidé de faire la vaisselle. Erreur quasi-fatale. Alors que je plonge mes mains dans l'eau, mon poignet gauche frôle quelque chose de froid. De très froid. Ni une ni deux, je me retrouve aux urgences. Le dit poignet était en effet profondément entaillé dans toute sa largeur. Je jette un œil, pour découvrir une plaie profonde de cinq millimètres, le sang jaillissant à flot. Dans la voiture, mon petit doigt me dit que je passerais sans doute pour suicidaire aux yeux du médecin qui me soignerait. C'est effectivement ce qui se produit. Après avoir passé quarante interminables minutes à tourner de l'œil en attendant que l'on daigne vouloir s'occuper de moi, le bras sanguinolent, le chirurgien se montre enfin. Il ne dit pas un piètre mot, désinfecte l'entaille, m'anesthésie, me met quatre points de suture, une bonne dizaine de strips, et pose sur moi un étrange regard. "Vous avez le choix. Soit vous consultez notre psychologue sur place, soit vous vous rendez sur Lille, afin d'en parler avec le psychiatre". Ahahah. Je le regarde, et lui dis que ma position face au suicide n'est en aucun cas favorable, et que je me suis tout bêtement coupée avec un verre à bière brisé, tapis dans l'ombre de mon évier. Rien n'y fait. Il s'en va, me laissant plantée là. J'ai le temps de me ronger tous les ongles de chaque main avant qu'il ne revienne pour m'annoncer qu'une ambulance est sur la route pour venir me chercher et m'emmener au dit-hôpital Lillois afin de me faire suivre une thérapie, et, bien sûr, de juger de mon état psychologique afin de voir si oui ou non, il est possible de me relâcher dans la nature. Je n'en crois pas mes oreilles, je cours chercher mon Nikro, qui poireaute depuis maintenant plus d'une bonne heure. Il rit, nerveusement. Nos regards se croisent. Je lis dans le sien un vague "on se sauve?" Mon sourire lui répond : "Oui". Et c'est ainsi que, sans aucun scrupule (ou presque), nous avons pris la fuite, sans payer, face à un service incompétent et totalement incomplaisant. J'en ai désormais le cœur net, c'est bel et bien l'hôpital qui se fout de la charité. Et puis... c'est en riant que je regarde le bandage qui orne désormais mon bras gauche.



'

TILBAKE!

'
--> Ma bouille by Nikro, cliché raté à tendance high-key et, aussi et surtout, à très grande valeur sentimentale. Qu'on se le dise, je déteste me tirer le portrait, et, puisque je n'ai rien d'autre sous la main, qu'il en soit ainsi.


On recommence! Après m'être lamentablement fait rattraper par mon passé sur Nektaar, je décide de tout refaire à neuf par ici, à contrecœur certes, et bien malgré moi. Plus de coups d'œil furtifs dans le rétroviseur, cette fois-ci, c'est les yeux rivés au devant que je reprends la route. Accrochez vos ceintures, on y va! J'avoue en avoir assez de devoir vous recracher la même présentation régurgitée depuis un an, et ce par manque d'inspiration ou de motivation. Peu de changement pour le design et le layout, moins de couleurs certes, mais pour le reste, le fonctionnement reste le même. Je n'ai quand même pas le cran de vous ressortir un lamentable copié-collé de l'ancien, et puis, le changement fait souvent du bien, parait-il. Alors, pour la énième fois, changeons! 







Pour ceux qui n'auraient pas suivi et qui désireraient éventuellement en savoir un peu plus sur "mes amis, mes amours, mes emmerdes", je vous invite à consulter ceci ou encore cela



Ha det!


Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...