Ils me sont fidèles :

FREMGANG

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D A N N E B R O G
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Immortalisé en 2009 en face du Tivoli, en plein centre de la magnifique Køpenhavn.



Je lutte enfin contre les crises financières en tout genre avec la plus grande habileté. Je n'ai effectivement pas rendu visite à la zone rouge depuis longtemps. Je passe soigneusement entre les mailles du filet du découvert, très fallacieuses. J'ai d'ailleurs reçu une partie de la demi-tonne de filtres et d'accessoires optiques commandés il y a peu afin de profiter dignement des derniers élans de la monnaie européenne face au dollar US, qui m'a tout l'air de sérieusement regagner du terrain. Je compte donc bien me spécialiser dans les poses longues en tout genre, ce d'ici peu. Pour ce faire, je suis en train de gérer le budget afin de taper dans du trépied haut de gamme. Un Manfrotto serait parfait. 


Moi qui craignais sérieusement de reprendre en main ma Schecter afin de tenter un quelconque morceau, de peur de devoir me rendre à l'évidence en réalisant que je manque de dextérité, d'agilité et d'adresse me suis surprise, il y a peu. Mon Nikro et moi avons, en effet, décidé de nous entraîner sur une partie extrêmement complexe interprétée par le grand Steve DiGiorgio (les connaisseurs visualiseront sans doute la chose), afin de délier les doigts de nos deux mains et d'améliorer notre synchronisation, chose m'ayant fait le plus grand bien. Je me rends compte avec joie que non, je n'ai pas perdu, mis à part, peut-être, d'un point de vue rapidité, chose normale, puisque n'ayant pas réellement pratiqué depuis novembre dernier. Me voilà grandement soulagée.


J'ai retrouvé, hier, le carnet de route ayant recueilli mes coups de cœur et m'ayant accompagnée lors de mon tout premier roadtrip en Scandinavie, témoignant des expériences vécues, des anecdotes expérimentées. Ce calepin m'a réellement mis du baume au cœur. Je me suis surprise, le regard embué, à prendre plaisir à le redécouvrir et à le parcourir, émue.


J'ai également décidé d'abandonner mon ordinateur portable Asus de 15.6" fonctionnant sous Windows pour un netbook de même marque travaillant, lui, sous Ubuntu. Je devrais, si tout va bien, le recevoir en fin de semaine. Je dois avouer avoir fait une affaire, puisque l'heureux élu demeure aujourd'hui être l'un des netbooks les plus puissants qu'il m'ait été donné de croiser.


Finalement, j'ai pris les devants et suis officiellement inscrite en première année de master mention sciences du langage, spécialité linguistique. J'ai d'ailleurs chiné sur la toile afin de prendre connaissance de la nature exacte de cette formation. Après avoir dévoré le guide des études en un quart d'heure montre en main, je peux affirmer qu'elle m'a tout bonnement l'air d'être captivante.  



Ma vie avance, c'est du grandiose!



FORTIDEN ER Å FORVISE!

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Very old one, this time.

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____ Mes fidèles adeptes concevront sans doute aisément pourquoi, ces derniers temps, j'ai pris conscience plus que jamais de la vulnérabilité de la vie, de l'extrême fragilité de l'existence, du temps qui s'effiloche, qui se débobine vitesse grand V. Des gens qui comptent, vraiment, et des souvenirs qui restent. J'ai eu tendance à penser que, quoi qu'il arrive, l'oubli resterait toujours partiel ; qu'il y aurait toujours ces petits riens qui nous rattachent à l'autre, ces petits bouts de papier ou d'étoffe, ces billets de train, ces photos déchirées qui nous replongent dans des souvenirs en noir et blanc, fades et ternes, parfois trop abîmés. C'est certes cela qui nous construit, mais je réalise aujourd'hui l'accablante relativité de la chose. Il suffit de littéralement badiner avec la mort, de foutre un coup de pied désinvolte dans le rétroviseur, et de décider d'aller de l'avant pour que ces photographies ne représentent plus qu'un assemblage plus ou moins cohérent de pixels colorés, que ces petits bouts de papier, d'étoffe, ou que ces billets de train aillent se loger d'eux-mêmes dans l'antre de la cheminée crépitante du salon. La valeur des événements est on ne peut plus corrélative, uniquement basée sur le regard que l'on y porte, et c'est cette subjectivité à toute épreuve qui aura su me sauver des griffes acérées de la mélancolie, du féroce sentiment d'injustice me guettant crapuleusement depuis mon réveil et de la neurasthénie

____ Je veux une vie qui soit belle ; toujours plus belle. Chérir notre petite crevette, rire, lire, voyager, découvrir, jouer de la basse, composer et en oublier l'heure qu'il est. Me balader au zoo, prendre des photos et en sourire le lendemain. Parler de ces périples en Patagonie et en Alaska qui se profilent doucement ; nous projeter en Islande, en Roumanie, à Saint-Pétersbourg. Imaginer notre folle de vie dans dix ans, le serrer très fort tout contre moi, apprendre, aimer, partager, immortaliser, apprendre encore... Vous l'aurez sans doute compris, je me sens on ne peut plus chanceuse. Chanceuse d'être là, d'avoir survécu, de m'en être si bien sortie et de pouvoir prendre ma revanche sur cet Ô combien somptueux non-sens qu'est la vie.



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WTF?!

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Cela faisait bien longtemps que je n'avais publié un cliché de ma Norvège.
Je juge, aujourd'hui, l'occasion plus qu'appropriée. 



OMFG! 

Je suis officiellement licenciée.
---- Je réprime solennellement des larmes de joie et ravale un puissant hurlement d'allégresse et d'autosatisfaction. Ça dépasse littéralement tout ce que j'ai pu imaginer, croyez-moi. Je suis complètement renversée quand je réalise que j'ai tout de même réussi à mener à terme cette troisième et dernière année de licence décemment, en ayant assisté, bien malgré moi, à moins de deux mois de cours, et en ayant reçu un  incommensurable choc à la tête entre deux. Je suis on ne peut plus comblée et ai fait une part des choses considérable.
Si un oracle m'était apparu et m'avait annoncé, le 15 novembre, que j'allais tomber dans le coma le lendemain, être victime d'un traumatisme crânien grave, avec ça, et que j'allais devoir passer les quatre prochains mois de ma vie dans un centre de rééducation pluridisciplinaire, mais que, par miracle, j'allais tout de même être capable de tout récupérer, de me présenter aux examens de fin d'année et de décrocher ma licence, j'aurais, armée d'une déstabilisante isolence, ri au nez du conteur. C'est donc le coeur vidé de tout poids et la tête haute que je peux désormais attaquer les vacances d'été, armée d'un tout nouveau caillou, qui plus est, ainsi que d'une demi-tonne de projets d'excursions dépaysantes, avant d'entamer ma première année de master. 




Je ne sais qui remercier...
J'ai pourtant grand besoin de hurler ma reconnaissance au monde entier.


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